JARDIN DU CHÂTEAU DE LA VIGNE (1 ha) - Cantal

Propriétaire(s)

M et Mme du Fayet de la Tour

Téléphone

04 71 69 00 20

E-mail

chateaudelavigne@gmail.com

Adresse

2 Lieu Dit la Vigne

Code Postal

15700

Ville

Ally

Département

Cantal

Site Internet

http://www.chateaudelavigne.com

Description

Il a été réaménagé en 1950 sur les conseils d'un architecte paysagiste du Val de Loire. Pour des raisons d'économie et d'entretien, il a fait l'objet, par la suite, d'une simplification, en particulier dans la cour d'honneur.
Les principes retenus en 1950 étaient les suivants :
- conserver un caractère de simplicité et de naturel à l'ensemble ;
- mettre en harmonie végétaux et pierres ;
- créer, au pieds mêmes du château, un espace végétal décoré en forme de cour intérieure « Renaissance » et fermé par un ensemble d'ifs taillés en « créneaux et merlons ». Cette cour, ornée d'un puits en fer forgé, d'une grande vasque et de colonnes, était garnie jadis de massifs de rosiers bordés de buis taillés.
Projeter le jardin, et ses visiteurs, vers le panorama sur les Monts du Cantal qui constitue par lui-même une superbe et spectaculaire « toile de fond » (en ligne d'horizon, de part et d'autre du Puy Violent, on voit le plateau de Trizac, le suc de la Tourte, le Peyre Arse, la Chapeloune et le Chavaroche).
Une allée, délimitée par deux gracieuses petites vasques et bordée, « à la française », de buis taillés en cônes, invite amicalement à admirer le point de vue (inscrit à l'Inventaire des Sites depuis 1944). Remarquer, à l'entrée, la « maison de feuille », composée de charmes, de lauriers et d'un antique tilleul.
La « Méridienne Verte »: le site du château de La Vigne se trouve sur le tracé du Méridien de Paris. Ce méridien, déterminé voici plusieurs siècles, passe par l'Observatoire de Paris en reliant le Pôle Nord au Pôle Sud. Il a servi, jusqu'en 1911, à donner l'heure au monde (il a été le méridien 0°, ou méridien d'origine, avant d'être remplacé par celui de Greenwich), mais surtout, pendant la Révolution, à calculer le mètre et le système métrique.
En l'An 2000, il a été créé, tout au long de ce méridien, de Dunkerque à Perpignan, une ligne continue d'arbres dénommée « Méridienne Verte ».
En 2021, une table d'orientation en lave émaillée est érigée et permet aux visiteurs de se situer et de visualiser les sites touristiques, les reliefs et les communes environnantes.

Type(s)

Jardin à la française.

Historique

Situé sur l'extrême Nord-Ouest du plateau de la Xaintrie, comme un balcon donnant sur les « grands espaces », au fond d'une allée rectiligne de 350 mètres plantée de tilleuls, le château de La Vigne a été construit vers la fin du 15ème siècle par l'antique famille de Scorailles. Il est toujours habité par les descendants de celle-ci.
Il succédait à deux premières fortifications que l'on peut voir encore à quelques deux ou trois cents mètres de là :
en contrebas, sur le rebord escarpé des gorges de l'Auze, la motte castrale mérovingienne prise par Pépin-le-Bref et son fils Charlemagne, en 767, sur le Duc d'Aquitaine (classé Monument Historique). Au Sud, au milieu du village d'Escorailles, les ruines de la forteresse médiévale de l'an 1000. Edifié sur l'emplacement d'un ancien vignoble bien exposé plein sud, dont il tire son nom, ce troisième château, qui prend la suite des deux premiers, a été conçu à l'origine comme une demeure fortifiée dotée de mâchicoulis, de chemins de ronde, de tours massives et, à l'entrée, d'un fossé, aujourd'hui comblé. Pour des raisons de confort et d'art de vivre, des transformations importantes ont été opérées au milieu du 18ème siècle : adjonction d'une aile en équerre à l'aspect rural et paisible, percement de six fenêtres sur la façade principale et aménagement d'une terrasse avec jardin d'agrément. L'entourage des fenêtres et les meneaux ont été rajoutés postérieurement ainsi que l'échauguette d'angle. Les murs en pierre volcanique comme les toitures typiques, couvertes de lauzes, ont fait l'objet, en 1966, d'une inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, complétée en 1988 par une extension de cette protection à une demi-douzaine de décors intérieurs (peintures murales des 15 et 16ème siècles, ensemble de boiseries du 18ème).