Jardin du Musée de la Princerie (0.1 ha) - Meuse

Propriétaire(s)

Ville de Verdun

Téléphone

03 29 86 10 62

E-mail

princerie@cc-verdun.fr

Adresse

16, rue de la Belle Vierge

Code Postal

55100

Ville

Verdun

Département

Meuse

Description

Enfin, il faut noter l'érable sycomore remarquable situé au centre du jardin, dont la circonférence mesure 4 mètres, le diamètre 1,27 mètre et la hauteur environ 30 mètres. Cet arbre a environ 150 ans. Dans la mythologie grecque, l'érable est dédié à Phobos, dieu de l'Épouvante. L'Illiade rapporte d'ailleurs que le cheval de Troie fut fabriqué en érable. Dans l'astrologie celtique, l'érable représente une personne débordante d'imagination et d'originalité, timide et réservée.
Le bois dur de l'érable sycomore (facile à polir) est recherché en sculpture, en ébénisterie, en lutherie et en tournerie. Les lances romaines, les hélices d'avion et les planches à découper étaient également la plupart du temps en érable.

Eléments remarquables

Sculpture.

Historique

Lors de l'installation du musée dans les locaux de l'hôtel de la Princerie en 1932, le jardin a été aménagé dans l'esprit d'un « musée lapidaire ». Un « musée lapidaire » est un lieu où sont exposés des sculptures de pierre, des dalles gravées, des sarcophages ou encore des éléments architecturaux. Ce type d'espace était particulièrement affectionné au XIXè siècle, alors que le courant du romantisme teinté de mélancolie s'épanouissait en Europe. Les ruines des sépultures et monuments médiévaux redécouverts au cours de cette période ont souvent servi de décor à ces jardins, leur charge poétique et philosophique rappelant la fragilité de la condition humaine.

Les éléments installés dans le jardin de l'hôtel de la Princerie proviennent majoritairement de l'ancienne abbaye médiévale Saint Vanne de Verdun (située sur la citadelle), abandonnée suite à la Révolution française et détruite au XIXè siècle. La plupart des éléments illustrent la construction gothique (XVème siècle), sauf les deux grands médaillons représentant deux évangélistes (le taureau de Saint Luc et le Lion de Saint Marc), tous deux datant de la période romane de l'abbaye (XIIème siècle). La société savante de Verdun, la Société Philomathique, s'est assurée de la sauvegarde, du déplacement et du dépôt de ces éléments au Musée.