JARDINS DU HOHLANDSBOURG - Haut-Rhin

Description

Jardin dit “médiéval“, aménagé en 2000 dans l'escarpement de l'enceinte par le Lions Club de Colmar, en collaboration avec l'atelier horticole de l'Institut Médico-Professionnel de l'abbaye de Marbach.
Découvrez, selon la saison les différentes plantes aromatiques, médicinales, potagères ou ornementales employées au Moyen-âge, ainsi que leurs multiples applications :

Dans le carré des fleurs : primevère, pivoine, lys, digitale, monnaie du pape, ou rose trémière qui, plantée devant les monastères, permettait de retenir les mauvais esprits et les empêchait de rentrer à l'intérieur de l'enceinte.

Dans le carré des plantes condimentaires et aromatiques : ail, sauge, thym et sarriette. Originaire des côtes de la Mer Noire et de l'Est du bassin méditerranéen, la sarriette qui avait la réputation “d'aiguiser les ardeurs du corps“ fût longtemps interdite dans les monastères. Elle est encore réputée dans la culture populaire, comme aphrodisiaque.

Dans le carré des médicinales : lavande, alchémille, bétoine, ortie et absinthe. Considérée comme “l'herbe sainte“ des anciens, l'absinthe, avec laquelle on fabriquait une boisson aujourd'hui interdite, était vermifuge, tonique, et stomachique.

Dans le carré potager : poireau, blette, crambe, dont le nom populaire est le chou marin, et chou rave. Les légumes racines, comme le chou rave, ont été domestiqués aux temps préhistoriques. Le chou rave est le légume racine le plus consommé au Moyen-âge.

Parcourez le jardin éphémère réalisé en 2001 et 2002 par les élèves du lycée horticole du Pflixbourg de Wintzenheim, sous la conduite de leurs professeurs et d'intervenants paysagistes et artites ; y sont mises en œuvre diverses techniques comme les plessis et fascines, clôtures de baguettes de saule tressées, architectures vivantes inspirées de l'iconographies médiévale.

En 2003, à travers un projet “adoptez un jardin“, les élèves du lycée horticole du Pflixbourg de Wintzenheim ont travaillé à la réalisation d'un petit jardin clos dit “invasion-évasion“, fait pour inciter le visiteur à prendre en compte cet espace dans son caractère historique, mais aussi pour éveiller son imaginaire, conduire son regard hors les murs.