Retour des visiteurs dans les jardins - Réflexion de Bruno Delavenne autour du décret du 31 mai 2020
Réflexion autour du décret du 31 mai 2020.
Reprenant des lignes pleines de bon sens, nous vous livrons une lecture actualisée du décret du 31 mai 2020 :
Le contexte juridique actuel, en évolution permanente, est encore confus, voire contradictoire.
Les propriétaires et gestionnaires désireux d’ouvrir pourront appliquer les normes, sanitaires et de distanciation, générales.
Des précisions sont encore à venir pour savoir si des autorisations seront à solliciter.
Il convient d’éviter une surenchère de normes applicables pour un temps indéterminé qui pourrait se prolonger.
Elles pourraient se retourner contre nos parcs et jardins dont l’ouverture et la gestion deviendraient très difficiles.
Elles seraient de plus inapplicables par la majorité des propriétaires, contraints à une fermeture prolongée, voire définitive.
À la charte élémentaire du propriétaire, n’y aurait-il pas lieu d'ajouter celle du visiteur ?
Avec des normes déjà très contraignantes faisons confiance au sens des responsabilités et au bon sens de chacun.
Allons, plus que jamais, à la découverte des parcs et jardins !
Sur le site https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus, dans la rubrique « Informations coronavirus », en page 8 : à partir du 11 mai, je peux me rendre à nouveau dans les parcs et jardins en zone verte et sous réserve des décisions des gestionnaires de ces espaces.
Dans quelles conditions puis-je ouvrir mon parc et/ou mon jardin au public ? :
En application de l’article 46 du décret 31 mai 2020, les parcs et jardins peuvent rouvrir, peu importe dans quelle zone ils se situent (il n’y a plus de distinction à opérer selon que l’on est en zone rouge ou en zone verte), dans le respect des conditions ci-après.
Masque :
Par principe, le port du masque n’est pas obligatoire dans les espaces extérieurs.
Toutefois, les masques sont obligatoires lorsque les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties (un mètre au moins entre deux personnes).
En outre, « le préfet de département, de sa propre initiative ou sur proposition du maire, peut, en fonction des circonstances locales, décider de rendre obligatoire le port du masque de protection » (article 46 du décret du 31 mai 2020).
Ceux qui le souhaitent restent en tout état de cause libres d’imposer le port du masque aux visiteurs.
Rassemblements :
Tout rassemblement, réunion ou activité à un titre autre que professionnel, sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, mettant en présence de manière simultanée plus de 10 personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République.
Cela ne concerne pas les établissements recevant du public (ERP) autorisés à rouvrir (voir point 2).
Depuis le décret du 31 mai 2020, la plupart des établissements recevant du public peuvent rouvrir. Toutefois, les conditions d’accès du public sont encadrées.
De plus, le préfet de département peut, compte tenu des circonstances locales, interdire ou restreindre certaines activités.
Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République jusqu'au 31 août 2020 (pas de festivals, de foires etc…).
Observer et faire observer les mesures d’hygiène suivantes :
➔ Se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon (dont l'accès doit être facilité avec mise à disposition de serviettes à usage unique) ou par une friction hydroalcoolique ;
➔ Se couvrir systématiquement le nez et la bouche en toussant ou éternuant dans son coude ;
➔ Se moucher dans un mouchoir à usage unique à éliminer immédiatement dans une poubelle ;
➔ Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux.
Visites guidées et spectacles :
Les spectacles à l'extérieur ou les groupes de visites guidées, doivent être limités à 10 personnes maximum (9 + le guide).
Il appartient au propriétaire-gestionnaire du parc ou du jardin d’informer les utilisateurs de ces lieux par affichage des mesures d'hygiène et de distanciation (télécharger les pictogrammes des gestes barrière).
Le cas échéant, le préfet peut interdire l'ouverture « si les modalités et les contrôles mis en place ne sont pas de nature à garantir le respect des mesures sanitaires et de la limite des 10 personnes ».
Bruno Delavenne