LE PATRIMOINE CULTUREL DES PARCS ET JARDINS SE CARACTÉRISE PAR UN PERPÉTUEL MOUVEMENT
Le label Jardin Remarquable créé en 2004, par son ambition de distinguer ceux d’entre eux offrant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique, ne nous offre-t-il pas un exemple riche d’enseignements ?
Les éléments vivants constitutifs de nos parcs et jardins sont reliés symboliquement au passé, à notre monde d’origine, à notre patrimoine culturel, mais aussi, ils s’incorporent indissociablement à notre patrimoine naturel.
La loi du 8 août 2016, en invoquant la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, ambitionnait d’inventorier le patrimoine naturel. Par là-même, le législateur a été contraint d’admettre, aujourd’hui, que si ce patrimoine naturel est l’enfant de Dame Nature, les objets qui le composent ont subi et subissent des modifications du fait de l’homme.
Quel meilleur outil de synthèse que d’observer ce qui se passe dans nos parcs et jardins ? L’identification de 454 d’entre eux, en France, l’observation quinquennale de leur évolution marquent assurément une prise de conscience de ce rôle de témoin. La notion de patrimonialité implique la notion de valeur intrinsèque et donc de besoin de conservation. La procédure mise en place, après presque 2 décennies d’application, a offert un outil significatif.
Il nous appartient de transformer l’essai.
BRUNO DELAVENNE